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Le Parcours cinéma 2013/2014 à Dakar

Une huitième édition du Parcours cinéma à Dakar permettra aux élèves des cycles 1,2 & 3 de découvrir dans la salle de cinéma de l’Institut français Léopold Sédar Senghor, quatre œuvres cinématographiques d’époques et de genres différents et de travailler autour de ces films dans les domaines de la maîtrise de la langue et des arts visuels. L’association Les enfants de cinéma et l’Institut français Léopold Sédar Senghor sont nos partenaires dans ce projet.

Sommaire

 Organigramme de la thématique Tisser le noir et le blanc
 Le choix des œuvres cinématographiques
 La programmation retenue dans le cadre du Parcours cinéma 2013/2014
 Le calendrier des prévisionnements et des projections
 Quelques pistes pédagogiques
 Les classes engagées dans le projet

Organigramme de la thématique Tisser le noir et le blanc

Le projet interdisciplinaire Tisser le noir et le blanc permettra aux élèves de découvrir comment des auteurs de littérature jeunesse, des plasticiens, des artistes interprètes, des danseurs, des peintres, des photographes et des cinéastes se sont saisis de ce sujet. Ces déclinaisons plurielles enrichiront leurs connaissances culturelles et leurs productions dans les différentes disciplines.

Le choix des œuvres cinématographiques

A partir d’une présélection liée à la thématique Tisser le noir et le blanc, établie par Frédéric Schildknecht qui a animé le stage école et cinéma en octobre 2011 et de critères retenus collectivement (genre, époque, origine, long ou court métrage, lien avec une œuvre littéraire, public, etc.), la commission réunie à Abidjan le 19 juin 2013 a fait porter ses choix sur plusieurs œuvres cinématographiques autour desquelles est construit le parcours cinéma 2013/2014.

Lire le compte-rendu de la réunion d’Abidjan.

Consulter la liste des films programmés à Dakar et à Abidjan ces dernières années

Les films proposés cette année ont été choisis dans le catalogue national d’Ecole et cinéma.

Télécharger la liste des films école et cinéma 2013/2014.

La programmation retenue dans le cadre du Parcours cinéma 2013/2014

- Chang, drame de la vie sauvage / public : cycles 2 & 3

Réalisation : Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack.
1927, États-Unis. Long métrage noir et blanc, muet. Durée : 70 mn.
Titre original : Chang a Drama of the Wilderness.
Image : Ernest B. Schoedsack.
Titres : Achmed Abdullah.
Musique interprétée par Fong Naam.
Production : Paramount Famous Players - Lasky Corp.
Restauration : Milestone Film & Video.
Montage : non crédité au générique.
Distribution : Les Films du Paradoxe.
Première mondiale : 27 avril 1927.
Interprétation : Kru (le pionnier), Chantui (son épouse), Nah (le fils), Ladah (la fille), le singe Bimbo, et « 500 chasseurs indigènes, 400 éléphants, tigres, léopards et autres habitants de la jungle ».

Au nord-est du royaume de Siam, dans une petite maison sur pilotis au cœur de la jungle vivent Kru, Chantui et leurs trois enfants : Nah, Ladah, un bébé – sans oublier le singe Bimbo. Leur bonheur est cependant précaire. Leurs animaux domestiques sont protégés des prédateurs par un enclos, qu’une panthère réussit à franchir. De plus, le buffle de Kru est attaqué par un tigre. Kru se rend donc dans son ancien village pour réclamer de l’aide afin de traquer les félins. Après avoir placé une série de pièges, les hommes abattent tigres et panthères. La paix est enfin retrouvée. Durant plusieurs mois, Kru laboure une petite parcelle de terrain arrachée à la jungle, qui doit fournir le riz pour nourrir la famille toute l’année. Mais, la veille de la récolte, le champ a été piétiné. Kru découvre des traces de « Chang » (l’éléphant). Il construit une chausse-trappe géante pour le capturer. Le lendemain, avec l’aide de quelques villageois, il extrait de la fosse un éléphanteau pris au piège. Kru décide de dresser l’éléphant, afin de le faire travailler quand il sera grand. Mais, soudain,la mère de l’éléphanteau surgit pour libérer son petit. Kru et sa famille ont juste le temps de fuir avant que l’éléphante ne détruise complètement la petite maison sur pilotis. La famille traverse la jungle – rejointe par Bimbo qui avait été oublié dans la maison – et trouve refuge au village. Kru prétend avoir aperçu dans sa course à travers la jungle des traces du Grand Troupeau d’éléphants mais les anciens du village ne le croient guère. À ce moment, surgit le Grand Troupeau, qui dévaste entièrement le village. Les villageois construisent un krall, un vaste piège aux parois de bois très solides, destiné à piéger les éléphants. Des jours et des nuits durant, les hommes dirigent les éléphants vers le krall. Les bêtes finissent par être piégées. Les éléphants vont être domestiqués pour aider les villageois. Kru repart alors avec sa famille – et un éléphant – dans la jungle, où il commence à bâtir une nouvelle maison.

Fiche Les enfants de cinéma
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- Le Bonhomme de neige / public : cycle 1

Réalisation : Dianne Jackson, Grande-Bretagne, 1982, couleurs.
Scénario librement développé par Dianne Jackson, Hilary Audus et Joanna Fryer à partir de l’album de Raymond Briggs, The Snowman.
Produit par John Coates, Snowman Enterprises pour TV Cartoons et Channel Four.
Tourné dans les studios de la TV Cartoons à Londres.
Assistant de réalisation : Jimmy T. Murakami.
Musique : Howard Blake.
Paroles de la chanson Walking In The Air : Peter Auty.
Storyboard : Dianne Jackson, Hilary Audus, Joanna Fryer.
Animation : Roger Mainwood, Eddie Radage, Joanna Fryer, Dave Livesy, John Offard, Alan Ball, Arthur Button, Hilary Audus, Tony Guy.
Séquences de vol : Stephan Weston et Robin White.
Fonds : Mickaël Gabriel, Tancy Barron, Paul Shardlow, Joanna Fryer.
Traitement de l’image : Rebecca Barclay, Jan Skelsey, Lucy Humphries.
Coloriage : Rank Film Laboratories.
Prises de vue : Peter Turner, Roy W. Wartford, ChrisAshbrook…
Montage : Gary Murch.
Son : John Richards (C.S.T Wembley). Orchestre symphonique de Londres dirigé par HowardBlake.
Voix : David Bowie.
Chant : Aled Jones, soprano.
Distribution : Grands films Classiques.

« Tout commence par une image photographique de la campagne en hiver. Un homme s’y promène sous un ciel tourmenté. » Une voix masculine, d’adulte, raconte : « Un jour, il s’était mis à neiger, à neiger comme je ne l’avais jamais vu.Toute la journée, puis toute la nuit, la neige a continué de tomber. Le lendemain, je me suis réveillé dans une chambre emplie de lumière et de silence. Le monde entier semblait immobile, comme dans un rêve. C’était sûrement le début d’une journée magique. J’ai décidé de construire le bonhomme de neige. » Puis, le paysage photographié devient dessin. Dans une maison isolée, un petit garçon se réveille, découvre la neige du matin, se précipite dehors et façonne jusqu’au soir un immense bonhomme de neige. Comme il peine à s’endormir, il finit par descendre devant la porte d’entrée. Minuit pile : une étrange lumière donne vie au bonhomme. Le petit garçon exulte, l’invite et fait découvrir sa maison à ce nouvel ami. Une bâche mystérieuse, aperçue de la fenêtre du palier, invite nos deux héros dehors. Elle abrite une motocyclette qui entraîne Bonhomme et petit garçon pour une folle promenade dans la campagne enneigée, ponctuée de rencontres d’animaux. Au retour, comme le moteur a fait fondre les jambes du bonhomme, celui-ci séjourne dans le congélateur. Un décor de sachet de surgelés lui rappelle un rendez-vous : il entraîne le petit garçon, et tous les deux s’envolent. Ils traversent campagne, villages et villes, mers et glaciers avant d’arriver au pôle Nord où tous les bonshommes de neige du monde semblent rassemblés autour du Père Noël. On mange, on rit, danse. Le Père Noël offre au petit garçon son cadeau une écharpe bleue tachetée de blanc. Nous apprenons l’identité du petit garçon par l’étiquette du paquet qui porte son nom, James Brighton. Puis, le lever du soleil s’annonce : il est temps de rentrer. Devant la maison, les adieux sont difficiles. Finalement, le petit garçon se couche et se rendort. Le lendemain, comme il se précipite au-dehors, une lumière l’éblouit : du bonhomme, il ne reste qu’un ridicule tas de neige, trois morceaux de charbon, une écharpe et un chapeau. Pourtant, le petit garçon, tout triste, sort de sa poche une écharpe bleue tachetée de blanc.

Fiche Les enfants de cinéma
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- L’Homme qui rétrécit / public : cycles 2 & 3

L’Homme qui rétrécit - Jack Arnold, États-Unis, 1957

Réalisation : Jack Arnold, États-Unis, 1957, 81minutes, noir et blanc.
Titre original : The Incredible Shrinking Man.
Scénario : Richard Matheson, d’après son roman.
Image : Ellis W.Carter.
Effets spéciaux : Clifford Stine.
Décors : Russel A. Gausman, Ruby R. Levitt.
Direction artistique : Alexandre Golitzen, Robert Clatworthy.
Musique : Joseph Gershenson.
Son : Leslie I. Carey, Robert Pritchard.
Montage : A.Joseph.
Production : Robert Zugsmith. RKO.
Interprétation : Grant Williams (Robert Scott Carey), Randy Stuart (Louise Carey), April Kent (la naine Clarice), Paul Langton (Charlie Carey), Raymond Bayley (Dr.Thomas Silver), William Schallert (Dr.Arthur Benson).
Distribution en France : Les Films du Paradoxe.

Comme les chats, Robert Scott Carey, Américain moyen, a peut-être sept vies, dont une vie éternelle, au-delà de la mort et de la disparition. Dans une première vie d’homme moyen, il est un heureux vacancier en mer, avec son épouse. Mais un nuage, flottant au ras de l’eau, passe mystérieusement sur lui, et l’irradie d’un scintillement dont il ne se remettra jamais.Dans une deuxième vie, il devient un malade, puis un infirme et un cobaye de la science, enfin une victime des médias : il rapetisse régulièrement, ce qui en fait un cas unique. On stoppe provisoirement son mal, et il imagine un temps vivre une troisième vie, de nain, mais le mal revient. Une quatrième vie le fait lutter avec un chat, en lieu et place d’une souris. Sa cinquième vie, au sous-sol, est celle d’un naufragé sur une île hostile, sa sixième celle d’un insecte poursuivi par une araignée. Son ultime métamorphose le mène aux confins de l’infini, dans la microscopie de l’atome, qui le renvoie, par la pensée, à l’infiniment grand du cosmos, et à l’au-delà où, peut-être, il réside intemporellement, comme sa voix off pourrait en attester depuis qu’au début du récit elle a affirmé : « Je suis Robert Scott Carey. »

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- Edward aux mains d’argent / public : cycles 2 & 3

Réalisation : Tim Burton, 1990, États-Unis, 103 minutes, couleurs.
Titre original : Edward Scissorhands.
Production : 20th Century Fox.
Producteurs : Denise Di Novi, Tim Burton.
Scénario : CarolineThomson, d’après une idée originale de Caroline Thomson et Tim Burton.
Image : Stefan Czapsky.
Décor : Bo Welch.
Musique : Danny Elfman.
Montage : RichardMalsey.
Maquette et effets spéciaux : Stzan Winston Studio.
Interprétation : Johnny Depp (Edward), Winona Rider (Kim Boggs), Dianne Wiest (Peg Boggs), Anthony Michael Hall (Jim), Vincent Price (l’Inventeur), Alan Arkin (Bill Boggs), Kathy Baker (Joyce Monroe), Robert Oliveri (Kevin Boggs), Dick Anthony Williams (l’officier de police Allen).
Distribution : Fox

Un soir de neige sur la ville, une vieille dame raconte à une petite fille l’histoire de la neige qui se confond avec celle d’Edward, un garçon qu’elle aima jadis. Il vivait dans un étrange château gothique, créature d’un Inventeur qui mourut en le laissant inachevé, des lames de métal à la place des mains. Peg Boggs, représentante en cosmétiques au grand cœur, l’y découvre un jour et le ramène chez elle. Peg offre au garçon une vraie place dans sa famille et bientôt Edward, malgré ou plutôt grâce à son étrange aspect, devient la folie de la petite ville : sculpteur d’arbres, tondeur de chiens, coiffeur extravagant… Mais Edward aime Kim, la fille de Peg, et Jim le petit ami de celle-ci le déteste. Le garçon éveille aussi la haine de Joyce, une voisine nymphomane qui voulait le séduire. Entraîné malgré lui dans une affaire de cambriolage, il est libéré mais bientôt tous se retournent contre lui. Sauf Kim, qui découvre combien elle tient à lui et Peg qui lui garde son affection. Attaqué par Jim, Edward le blesse de ses lames et doit alors rejoindre son seul refuge : son château. Là, dans un ultime affrontement, il tue Jim qui le menaçait. Kim n’a que le temps de lui dire qu’elle l’aime avant de fuir et de le laisser – mort officiellement pour toute la ville – à son éternelle solitude. Edward sculpte toujours végétaux et blocs de glace, faisant émerger de ses lames magiques des créatures de rêve, une Kim qui danse comme il s’en souvient et des flocons de neige…

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Le calendrier des prévisionnements et des projections

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Octobre - novembre 2013 / Chang, drame de la vie sauvage

- séance de prévisionnement réservée aux enseignants : mercredi 2 octobre 2013
- séances élèves cycles 2 & 3 (9 heures) : du 8 au 15 octobre 2013

Novembre 2013 / Le Bonhomme de neige

- séance de prévisionnement réservée aux enseignants : vendredi 15 novembre 2013 à l’IPEF
- séances élèves cycle 1 (9 heures) : du 19 novembre au 26 novembre 2013

Janvier 2014 / L’Homme qui rétrécit

- séance de prévisionnement réservée aux enseignants : mercredi 15 janvier 2014
- séances élèves cycles 2 & 3 (9 heures) : du 21 au 28 janvier 2014

Mars 2014 / Edward aux mains d’argent

- séance de prévisionnement réservée aux enseignants : mercredi 12 mars 2014
- séances élèves cycles 2 & 3 (9 heures) : du 18 mars au 25 mars 2014

Quelques pistes pédagogiques

Chang, drame de la vie sauvage

Pistes pédagogiques - Chang


Site de l’IA89 (Dijon)
Site de l’IA54 (Nancy)
Site de l’IA16 (Poitiers) dont intertitres du film

Le Bonhomme de neige

Site de l’IA61 (Caen)
Site de l’IA69 (Lyon)
CRDP Strasbourg
Site de l’IA89 (Dijon)
Vidéos sur youtube

L’Homme qui rétrécit

Site de l’IA31 (Toulouse)
Site de l’IA23 (Limoges)
Site de l’IA69 (Lyon)
Site de l’IA89 (Dijon)

Document pédagogique Calvados (L’Homme qui rétrécit)

Edward aux mains d’argent

Site de l’IA69 (Lyon)
Site de l’IA31 (Toulouse)
Site de l’IA30 (Montpellier)
Site de l’IA44 (Nantes)

Dossier pédagogique Calvados (Edward aux mains d’argent)

Les classes engagées dans le projet

La sélection de films proposée en 2013/2014 s’adresse, encore cette année, aux élèves des trois cycles de l’école primaire.

Inscriptions Parcours cinéma